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Le Temple des Lamas
 
 
Les cours intérieures
  Les bâtiments de la lamaserie s'ordonnent autour de 5 cours intérieures disposées sur l'axe Nord-Sud.
 
 
La Porte de la Déclaration de Paix (Zhaotaimen) ouvre sur la première cour.
 
     
 
Aux traditionnelles tours du Tambour et de la Cloche encadrant l'entrée répondent deux pavillons des Stèles aux abords de la 1ère salle de culte, la Salle des Rois Célestes.

 
     
     
 
A l'entrée de la 2ème cour, un brûle-parfum datant de 1748 retient l'attention.
Mesurant 4.2 m de haut, il dispose de 6 ouvertures pour laisser sortir la fumée.
Au-dessus de chacune d'elles sont gravés deux dragons jouant avec une perle.
Le support représente trois lions se disputant une balle.

Ce brûle-parfum est un véritable trésor puisqu'il n'en existe que 2 de cette sorte dans toute la Chine et que l'autre exemplaire est placé dans le jardin impérial de la Cité Interdite.
     
Au centre de la cour, se dresse un pavillon abritant une stèle en pierre érigée par l'Empereur Qianlong en 1792.
Sur chacun des côtés, des inscriptions retracent en 4 langues l'histoire du lamaïsme et la foi de l'Empereur :
     
     
 
en mandchou sur la face Sud,
 
en mongol sur la face Est,
 
en tibétain sur la face Ouest,
 
en chinois calligraphié par Qianlong sur la face Nord.
     
 
 
 
 
Cet ensemble est connu sous différents noms : Stèle de Qianlong, Pavillon de la calligraphie impériale et Pavillon des 4 langues.
 
Enfin cette cour abrite un autre trésor appelé Mont Sumeru ou Mont Xumi.
Il s'agit d'une sculpture Ming en bronze représentant la conception bouddhiste du monde avec, en son centre, le Mont Sumeru.
 
A son sommet s'étend le paradis légendaire dans lequel le Grand Bouddha Sakyamuni et les hommes intègres vivent après leur mort.

Ses versants protègent les habitations des Rois Célestes et des êtres humains.

Au pied de la sculpture, des motifs floraux symbolisent des vagues sous lesquelles est représenté l'Enfer peuplé d'esprits mauvais, de démons et de criminels.
 
 
Quatre bâtiments complètent la cour à l'Est et à l'Ouest.
Il s'agit de salles d'étude dans lesquelles sont enseignés les mathématiques, la médecine traditionnelle, l'astronomie et l'ésotérismeà travers la doctrine de l'Ecole des Secrets (Mizong).

Cependant ces galeries latérales présentent également une étonnante collection d'objets d'art tantrique.
Une statue dorée de Tsongkhapa, fondateur de l'ordre des Bonnets Jaunes, protège l'entrée d'une des salles.
 
  La plupart des oeuvres date de l'époque Qing.
Les statuettes et les tankas (étoffes peintes) montrent des divinités menaçantes et autres personnages effrayants à tête d'animaux.

Un diagramme cosmique (mandala) et la statue d'une divinité équestre piétinant un monstre complètent l'ensemble.
     
La 3ème cour sert de lieu de transition entre la Salle de l'Harmonie Eternelle et la Salle de l'Eternelle Protection.
     
Les bâtiments latéraux de la 4ème cour abritent également des expositions d'art statuaire lamaïque.  
     
 
La salle de droite renferme des oeuvres tantriques très poussées présentant des divinités accouplées ou inquiétantes.

Le meilleur exemple en est cette Lamo chevauchant une mule recouverte de la peau humaine de son fils sacrifié.

 
 
  La salle de gauche présente de nombreux tankas et plusieurs statuettes d'influence magico-religieuse en provenance du Tibet.
 
La dernière cour réserve une ultime surprise : le Pavillon des 10 000 Bonheurs.
 
 
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