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La
Salle de la Roue de la Loi
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Au Nord de la quatrième cour s'élève
la Salle de la Roue de la Loi ou Falundian édifiée
en 1694.
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Il
s'agit de la salle la plus spectaculaire de la
lamaserie du fait de ses proportions, mais surtout
de la richesse des enluminures polychromes décorant
les murs et la charpente, et de la présence
d'un puits de lumière éclairant
la pièce d'une clarté tamisée. |
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Deux
autres particularités distinguent Falundian
des autres salles : |
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le
plan du bâtiment élaboré
en forme de croix grecque, |
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les
5 petites mansardes situées dans
le plafond et décorées de
pagodes et de lamas. |
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De
nos jours, les moines s'y rassemblent pour prier
et étudier les sutras. |
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Au centre de la salle trône une statue en
bronze doré consacrée à Tsongkhapa
(1357-1419), fondateur de l'ordre des Bonnets
Jaunes dont les membres sont appelés Guelugpa
("les Vertueux"). |
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Tsongkhapa
est né à Amdo, dans
la province du Qinghai, au Nord-Est
du Tibet.
Lobsang Drugpa de son nom d'origine,
il reçut dès l'âge
de trois ans les voeux des laïcs
du Grand Maître de l'ordre
des Karmapa.
Un peu plus tard, le jeune enfant
partit pour le Tibet central pour
étudier auprès des
maîtres des différents
disciplines.
Il se distingue vite par sa stricte
observance des voeux monastiques,
son érudition et sa maîtrise
des exercices spirituels.
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Au
début du XV ème s.,
la secte des Bonnets Rouge était
la plus populaire et ses disciples
se distinguaient parce que leurs
bonnets étaient rouge à
l'extérieur et jaune à
l'intérieur.
Au sein de la secte, les maîtres
lamas étaient autorisés
à se marier et à transmettre
héréditairement leur
charge.
Face aux problèmes que soulevaient
ces méthodes, Tsongkhapa
décida de réformer
les doctrines.
Le symbole de sa rébellion
fut de retourner son bonnet, d'où
le nom donné à ce
nouveau mouvement : l'Ordre des
Bonnets Jaunes (et rouges à
l'intérieur ...)
il édicta 253 commandements
incluant l'interdiction de se marier
et la fin du système héréditaire,
au sein d'une oeuvre colossale composée
de 18 volumes.
Sa définition de la voie
spirituelle se base sur la vie monastique,
des pratiques et une discipline
rigoureuses et épurées.
La droiture de sa doctrine lui attira
de nombreux fidèles parmi
la population, mais aussi les empereurs
Ming.
Tsongkhapa reçut alors la
charge administrative et religieuse
du Tibet où il diffusa grandement
son enseignement..
En 1409, sa popularité explosa
réellement lors de la création
de la "Grande Prière"
(Meunlam Tchemno). Cette célébration
solennelle du Nouvel An tibétain
réunit, sans interruption,
de cette époque à
1959, les foules tibétaines
dans le temple national Jokhang
à Lhassa pour 3 semaines
de cérémonies, prières
et fêtes. |
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Cette
statue dédiée au Grand Maître représente
un Bouddha de 6 m de haut assis sur un lotus.
Sa création date de 1924 et coûta près
de 200 000 dollars d'Argent. La statue fut entièrement
redorée en 1982. |
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Peu
de personne savent que le financement de cette
récente rénovation provient des
affaires jetées à la mort d'un
vieux moine au printemps 1982.
Un autre lama, Nima, âgé de 70
ans repéra, parmi les déchets,
un petit coussin. Malgré sa saleté
et son manque de valeur, Nima le plaça
dans sa chambre.
Quelques jours plus tard, sa nièce lui
rendit visite et, repérant le coussin
sale, lui proposa de le nettoyer.
En le vidant pour le nettoyer, en tombèrent
un collier et deux magnifiques bracelets en
or.
Nima décida alors d'offrir ce trésor
à la lamaserie afin de faire redorer
la statue de Tsongkhapa.
Les moines échangèrent alors les
bijoux contre des feuilles d'or pour rénover
l'emblème de leur Grand Maître. |
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De part et d'autre de la statue, sont placés deux trônes
réservés aux deux disciples principaux de Tsonkhapa
: à gauche, le Dalaï Lama, à droite, le
Panchen Lama.
A noter, qu'en 1954, la lamaserie reçut, avec les honneurs
dûs, le Panchen Lama pour la célébration
de cérémonies bouddhistes. |
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Sur
les murs, des fresques d'inspiration tantrique représentent
tous les temples en service en Chine, mais surtout les vies
de Sakyamuni et de Tsongkhapa, et le développement
du bouddhisme.
De chaque côté de la salle, des étagères
adossées aux murs regroupent 108 volumes de sutras
en langue tibétaine traduits de l'indien ancien.
Il s'agit d'un vrai trésor puisque, de nos jours, il
reste très peu de textes sacrés aussi bien conservés.
La salle tire son nom de la présence d'une roue appelée
"Roue des Ecritures Sacrées".
Chaque fois que cette roue tourne, cela signifie qu'un moine
a fini de lire l'ensemble des textes sacrés.
Au fond de la salle, derrière la grande statue, une
vitrine contient la sculpture du "Paradis des dieux satisfaits".
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La composition représente le Mont Sumaru taillé
dans du bois de santal.
A son sommet, une grotte abrite le Bouddha Sakyamuni
assis sur un trône.
Les versants sont décorés de plusieurs
pavillons, d'une pagode et de 500 arhats (ou luohan)
en or, argent, bronze, étain et cuivre. |
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Ces figurines représentent les 500 fidèles qui
mirent pour la première fois par écrit les concepts
du Grand Bouddha.
Ce dernier, pour les remercier, les éleva du rang de
lamas à celui d'arhats, 3ème rang dans la hiérarchie
bouddhiste après le Bouddha et le bodhisattva. |
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Plan |
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Pékin |
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Accueil |
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La
Salle des Rois
Célestes |
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La
Salle de l'Harmonie
Eternelle |
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La
Salle de la Protection
Eternelle |
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Salle
de la Roue de la Loi |
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Le
Pavillon des Dix mille
Bonheurs |
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Les
cours intérieures |
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